Du 21 janvier au 5 avril 2020, la maison des arts, centre d’art contemporain de malakoff, présente vous êtes l’heure, je suis le lieu, la première exposition monographique consacrée à Louise Pressager dans un centre d’art.
Tournant majeur dans le travail de l’artiste, cette exposition donne à voir pour la première fois un ensemble de chansons et clips vidéo installés dans une scénographie spécifiquement conçue pour l’occasion. Alors qu’elle s’était toujours appliquée à contourner le genre autobiographique, Louise Pressager s’empare cette fois du micro et c’est à la première personne du singulier qu’elle chante ses textes mis en musique par le compositeur et arrangeur Ferdinand. Dans ses nouveaux dessins, elle rompt partiellement avec le noir et blanc de son style graphique habituel pour oser les couleurs et le grand format. Des projections oniriques s’invitent dans ses installations.

vernissage, mardi 21 janvier à partir de 18h

louise pressager

Louise Pressager est une artiste plasticienne et auteure-interprète de chansons née à Nancy en 1985. Après des études de droit et de sciences politiques, elle a mené une double vie d’artiste plasticienne et d’employée de bureau avant de travailler à temps partiel dans un hôpital psychiatrique. Lauréate du salon de Montrouge en 2014, elle a bénéficié la même année d’une exposition personnelle au Palais de Tokyo. 

L’exposition monographique « Vous êtes l’heure, je suis le lieu » donnée en 2020 à la Maison des arts / Centre d’art contemporain de Malakoff marque un tournant majeur dans son travail, les allées et venues entre le champ de l’art contemporain et celui des musiques actuelles étant désormais au cœur de ses préoccupations. Co-écrit avec le compositeur Ferdinand Bayard, son premier album « On ne dessine plus le soleil » sort en mai 2024. 

Images et paroles de chansons procèdent chez Louise Pressager d’une inspiration commune. C’est dans la marge de son journal intime qu’elle a commencé à les griffonner, mais cet ancrage autobiographique s’est progressivement mêlé d’une dimension plus collective, si bien qu’elle se situe  à la frontière entre introspection et engagement. Elle investit des thématiques situées au cœur des débats contemporains comme la santé mentale, les questions de genre et de transidentité, le travail ou encore la religion. Le regard qu’elle porte sur l’existence est d’autant plus tranchant qu’elle œuvre souvent dans une grande économie de moyens formels. 

site de l’auteur

Retour haut de page