Dans le cadre du dispositif « Grandir et jouer avec l’art » de la direction des Affaires culturelles et de l’Enfance de la ville de Malakoff, Avec le centre de loisirs Paulette Nardal, le centre de loisirs Georges Cogniot, le centre de loisir Paul Langevin.
A chaque vacance scolaire des stages de pratiques artistiques en compagnie d’un.e artiste sont proposés pendant 5 jours aux enfants (4-5 ans) des centres de loisirs.
Tout au long de 2020 et 2021, c’est Louise Pressager qui anime ces ateliers. L'artiste a ainsi initié les tous.tes petit.e.s du centre de loisirs Paul Langevin à la notion d’installation artistique avec son projet “On s’installe !”.
L’artiste familiarise les plus jeunes à l’idée de pluridisciplinarité : « Les ateliers ont pour objectif de faire découvrir aux enfants ce qu'est une installation, à savoir un type d'œuvre qui mélange différentes techniques : vidéo, dessin, sculpture... L'idée est que les enfants comprennent qu'aujourd'hui un artiste peut être autre chose qu'un peintre, un sculpteur, un réalisateur, un chanteur etc., et qu'il peut même être tout ça à la fois ».
louise pressager
Louise Pressager est une artiste plasticienne et auteure-interprète de chansons née à Nancy en 1985. Après des études de droit et de sciences politiques, elle a mené une double vie d’artiste plasticienne et d’employée de bureau avant de travailler à temps partiel dans un hôpital psychiatrique. Lauréate du salon de Montrouge en 2014, elle a bénéficié la même année d’une exposition personnelle au Palais de Tokyo.
L’exposition monographique « Vous êtes l’heure, je suis le lieu » donnée en 2020 à la Maison des arts / Centre d’art contemporain de Malakoff marque un tournant majeur dans son travail, les allées et venues entre le champ de l’art contemporain et celui des musiques actuelles étant désormais au cœur de ses préoccupations. Co-écrit avec le compositeur Ferdinand Bayard, son premier album « On ne dessine plus le soleil » sort en mai 2024.
Images et paroles de chansons procèdent chez Louise Pressager d’une inspiration commune. C’est dans la marge de son journal intime qu’elle a commencé à les griffonner, mais cet ancrage autobiographique s’est progressivement mêlé d’une dimension plus collective, si bien qu’elle se situe à la frontière entre introspection et engagement. Elle investit des thématiques situées au cœur des débats contemporains comme la santé mentale, les questions de genre et de transidentité, le travail ou encore la religion. Le regard qu’elle porte sur l’existence est d’autant plus tranchant qu’elle œuvre souvent dans une grande économie de moyens formels.