Le centre d’art contemporain de Malakoff déploie ses actions entre deux lieux : la maison des arts, lieu de diffusion, et la supérette, lieu d’expérimentation.

Laboratoire émetteur d’idées, d’utopies et de formes inédites, lieu de rencontre avec les auteur·rice·s, initiateur de débats et échanges sur les mutations de notre société, le centre d’art reste avant tout le lieu du projet de l’artiste. Il s’emploie, à ce titre, à leur offrir la possibilité de produire, exposer, travailler. Il est un lieu de ressources pour les auteur·rice·s, étudiant·e·s en art, qui savent pouvoir compter sur du soutien intellectuel, logistique et administratif. Le pôle médiation et éducation artistique mène des actions pédagogiques et de médiations particulièrement actives.

Depuis 2015, le centre d’art s’est engagé dans deux axes de recherches : l’une autour de la notion du travail collectif dans le champ des arts visuels et la seconde dans une étude écoresponsable.
L’observation tout comme l’application de celles-ci se donnent à voir dans les trois expositions qui ont lieu sur le site de la maison des arts, tout comme à la supérette, lieu dédié aux résidences de recherche pour les collectifs d’auteur·rice·s.

Le centre d'art est membre des réseaux TRAM, BLA! et Arts en résidence-réseau national.

les divers formats de résidences

Depuis plusieurs années, le centre d’art expérimente différents formats de résidence pour accompagner la création en train de se faire. Entre 2013 et 2019, il a accueilli une fois par an, un·e artiste émergent·e en résidence, entre 6 à 9 mois dans son appartement-atelier. Ces résidences ont permis d’accompagner les auteur·e·s sur des temps de réflexion, de recherche et de production.

Depuis 2016, le centre d’art accueille également des projets de résidence dédiés à la danse et à la performance, faisant des invités qui les portent les « intrus » éphémères d’un espace dédié aux arts plastiques. Peu à peu, ces rendez-vous exceptionnels se sont intégrés à la programmation du lieu sous la forme de « résidences performées », organisées deux à trois fois par an.

Pour l’année 2019, le centre d’art ouvre sa première résidence hors les murs : la supérette, grâce à une mise à disposition d’un local de 200 m2  par Paris Habitat. Résidence de jour pour des collectifs d’artistes-auteur·rice·s, elle se situe dans le quartier de Stalingrad, qui constitue à lui seul une petite ville dans la ville, au sud de Malakoff. Ce nouveau lieu a vocation à être un lieu de production et d’expérimentation collectives, ouvert sur le territoire, complémentaire du lieu de diffusion qu’est le centre d’art. C’est un espace d’échange et de partage entre créateur·rice·s et habitant·e·s et usager·e·s du quartier où elle se trouve, à l’écoute de son environnement et privilégiant les projets écoresponsables.

l'équipe

direction : Aude Cartier
assistante administration et production : Clara Zaragoza
chargée du pôle médiation et éducation artistique : Julie Esmaeelipour
assistante médiation et éducation artistique site maison des arts : Jeanne Berthier
assistante développement des publics site la supérette : Axelle Maga
médiateur week-end à la maison des arts : Muntasir Koodruth
chargée de la supérette et des projets hors-les-murs : Juliette Giovannoni
chargée de mission : Noëmie Mallet

chercheuse associée : Émeline Jaret
Émeline Jaret est enseignante-chercheuse en histoire de l'art contemporain. Sa recherche se concentre sur le processus créatif et la notion d'auteur, à travers une recherche théorique et impliquée, nourrie par l’apport des sciences sociales et des sciences du langage. Elle est maîtresse de conférences au département d’arts plastiques de l’université Rennes 2, rattachée au PTAC (EA 7472 – Pratiques et Théories de l’Art Contemporain).

histoire du bâtiment

Vraisemblablement construite vers 1830-1840, la maison des arts, centre d’art contemporain de malakoff, est une ancienne bâtisse de style néoclassique qui emprunte sa grammaire formelle à un recueil d’architecture du début du XIXe siècle.
Dans les années 1960, André Malraux, alors ministre de la culture, remarque cette maison devant laquelle il s’arrête par hasard, alors qu’il se rend chez Louise de Vilmorin dans la Vallée de Chevreuse. À sa demande, les services du ministère approfondissent leurs recherches et inscrivent les façades et la toiture à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, le 28 octobre 1980.
Par une délibération du 17 novembre 1992, le conseil municipal de la ville de Malakoff décide d’acquérir cette propriété que lui vend le département des Hauts-de-Seine. Elle devient propriété de la ville en 1993 et est appelée « maison des arts ».
 

Retrouver les archives de l'histoire de la maison des arts sur le site Malakoff Patrimoine et Mémoire

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