Peintures, puisque Claude Viallat installe sa « célèbre forme », non identifiable, totalement abstraite et récurrente depuis presque 40 ans. Certes, la forme obsessionnelle est identique, mais le support lui est toujours différent. Tissus unis ou imprimés, bâches, sacs de farine, papiers peints, assises de chaises, toiles de parachute, tente de camping ou militaire, rien ni aucune contrainte ne semble l’indisposer.
Peintures, pour cette palette aux couleurs inépuisables. Couleurs qui jouent avec les contrastes et contraintes des toiles utilisées.
Des fragments de tissus composant un puzzle éclaté, des bâches de grands formats (7 mètres de long sur 2,40 mètres de haut) et une installation en forme de tente seront certaines des Peintures que Claude Viallat présentera à la maison des arts, centre d'art contemporain de malakoff.
Claude Viallat est un des fondateurs de Supports-Surfaces, mouvement d’avant garde artistique qui éclot au début des années 1970. Il regroupe plusieurs artistes comme Daniel Dezeuze, Louis Cane, Vincent Bioulès originaires pour la plupart du Sud de la France, ils s’engagent ensemble dans une première exposition au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris autour d’une réflexion commune : remise en question des moyens picturaux traditionnels, proposer une nouvelle réalité de la toile sans châssis et sans cadre par une diversité des techniques (empreintes, usage de colorant, tampons, trempage, technique de pliage.)

A l’occasion de cette exposition, une édition sur papier peint est réalisée en collaboration avec la Maison des Arts, l’AAMAM (Association des Amis de la Maison des Arts de Malakoff) et la galerie Catherine Putman.

claude viallat

Claude Viallat est né en 1936. Il vit et travaille à Nîmes.
Claude Viallat est l’un des fondateurs de « Supports/Surfaces » dans les années 1970, mouvement qui appelle à un renouvellement de l’art par la remise en question des matériaux traditionnels. Viallat commence ainsi à travailler sur des bâches industrielles, sur lesquelles il répète à l’infini une même forme abstraite, sorte d’osselet devenu sa signature. Répété au pochoir sur divers supports, ce motif ouvre une réflexion sur le sens du geste créatif et le statut « d’œuvre d’art ».

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