La maison des arts, centre d’art contemporain de malakoff, présente du 25 septembre au 15 décembre 2019, l’exposition « et sur les blés en feu la fuite des oiseaux » et réunit pour la première fois, les œuvres de Lydie Jean-Dit-Pannel et Gauthier Tassart. Depuis un Mix atomique présenté au Centre d’Art Faux Mouvement (Metz), réalisé en duo en 2016, Lydie et Gauthier ne cessent de développer des projets communs. Le centre d’art souhaite ainsi prolonger ce dialogue en les invitant à faire converser leurs univers, leurs obsessions, leurs poésies et en leur permettant de conjuguer leurs engagements face à l’absurdité du monde contemporain.

gauthier tassart

présentation

Gauthier Tassart vit entre Paris et Nice où il enseigne à la Villa Arson. Plasticien et spécialiste des musiques déviantes, il utilise tous les médiums mis à sa disposition pour rendre les musiques savantes populaires, et inversement les musiques populaires, savantes. 
Ses travaux ont été montrés entre autres au centre d’art contemporain de Malakoff, au Mac de Lyon, au Point Ephémère à Paris ou encore à L’Espace à vendre à Nice. Depuis 2011 Gauthier Tassart dirige L’Orchestre Inharmonique de Nice, un orchestre à géométrie variable de musiques improvisées jouées par les étudiants de la Villa Arson, accompagné par des artistes tels Lee Ranaldo, Claire Gapenne, Charlemagne Palestine ou encore prochainement Meryll Ampe. Avec Jean-Luc Verna il fait partie du groupe I Apologize et s’est produit au Centre Pompidou, à la Biennale de Venise et ailleurs.

lydie jean-dit-pannel

Est née en 1968.
Lydie-Jean-Dit-Pannel questionne l’image depuis plus de 25 ans au travers de projets au long cours. Aventurière solitaire, amoureuse blessée et guerrière survivante, Psyché s’est imposée comme l’alter-égo artistique de Lydie. Par le biais de cette héroïne antique pensive, dans le sillon de la figure du papillon Monarque dont l’artiste se pare le corps par un tatouage lors de chacun de ses voyages, Lydie déclame par ses œuvres sa déception face à une humanité qui court à sa perte. Elle parcourt le monde pour dresser le constat des blessures infligées à la Terre. Les pérégrinations de cette héroïne bafouée, qui réalise la synthèse de l’idéal romantique et de la désillusion punk, sensibilisent ainsi à la précarité d’un monde désormais en sursis. Lydie Jean-Dit-Pannel vit et travaille entre Dijon et Malakoff. Elle enseigne à l’École Nationale Supérieure d’Art de Dijon.

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