Un samedi par mois, le centre d’art organise une journée d’ateliers et de rencontres en écho avec les sujets du projet un centre d’art nourricier 2024-2025-2026 et le cycle éco-luttes en cours. Ces temps collectifs réunissent des citoyen·nes et des artistes-transmetteur·reuses autour de la notion de se nourrir.

programme samedi 25/05
site maison des arts

Ce deuxième samedi nourricier propose une visite contée en famille, un atelier récolte avec Josselin Vidalenc et une discussion avec des auteur·rices invité·es : Nelson Bourrec Carter, Rayane Mcirdi, Fatima Ouassak et Feda Wardak.

10h-11h : visite contée pour les bébés
Le pôle médiation et éducation artistique du centre d’art a imaginé une « visite contée pour les bébés », inspirée des œuvres de Nelson Bourrec Carter, Jonathan Potana et Moffat Takadiwa. Enfants et parents découvriront l'histoire de Nettie, Ciconia et l'île magique, écrite et racontée par Julie Esmaeelipour, chargée du pôle médiation et éducation artistique. Les illustrations accompagnant l'histoire sont faites par Prince Nienguet-Roger, médiateur culturel.
Cette visite s’adapte aux besoins des plus jeunes, ainsi qu’aux parents.

> gratuit et sur inscription : maisondesarts@ville-malakoff.fr

14h-16h : atelier récoltes  avec josselin vidalenc, artiste et jardinier.

Aux côtés Josselin Vidalenc et de l’équipe du centre d’art, les participant·es sillonneront le parc et les environs du centre d’art, à la recherche de plantes comestibles et médicinales. Apprendre à les identifier, leurs usages et leurs propriétés et débuter un herbier inventif et collaboratif qui recensera la flore présente dans l’environnement malakoffiot.

Cet atelier ouvert à tous·tes, marque le premier temps de constitution du collectif citoyen·nes en charge de ce qui pousse et des récoltes. Ce collectif citoyen·ne·s se réunit autour de la mise en place d’un potager participatif sans fluide. Par l’observation de ce qui pousse et son partage chacun·e peut apprendre, expérimenter, (se) cultiver et se nourrir autrement. Suite à l’atelier, les participant·es seront libres de rejoindre le collectif.

> gratuit et sur inscription : maisondesarts@ville-malakoff.fr

16h-18h : agora “habiter, se réenchanter” avec fatima ouassak, nelson bourrec carter, rayane mcirdi et feda wardak - modération julie esmaeelipour.

“A quelle condition peut-on appeler un endroit chez-soi ?" nous dit bell hooks dans son livre “Cultiver l’appartenance”. L’agora s’en inspire et imagine aborder les notions d’appartenance sensible que nous avons avec les espaces urbains. Quelles relations pouvons-nous voir entre des communautés et des architectures utopiques ? Comment les effets de la ségrégation urbaine ont pu empêcher l’occupation d’espaces et malgré cela, comment le sentiment d’appartenance à un lieu existe et résiste ?
Après plus de 60 ans d’Histoire urbaine, la philosophie du réenchantement est-elle possible ? Les auteur·rices, Fatima Ouassak, Nelson Bourrec Carter, Rayane Mcirdi et Feda Wardak partageront le rôle de la poésie dans leur projet artistique respectif comme outil essentiel du “faire collectif”.
Cette agora fait écho au projet nouveau “Un centre d’art nourricier 2024 - 2025 - 2026” qui tente à sa manière de réunir des citoyen·nes autour de fabrication commune qu’elle soit théorique ou mise en pratique.

> entrée libre

fatima ouassak

Fatima Ouassak est essayiste, autrice de deux essais remarqués, La Puissance des mères et Pour une écologie pirate, aux éditions La Découverte. Militante engagée dans l'antiracisme et l'écologie, elle signe avec Rue du Passage, aux éditions JC Lattès, son premier récit littéraire.

Politologue, cofondatrice de Front de mères et de la Maison de l’écologie populaire Verdragon à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), Fatima Ouassak œuvre dans les quartiers populaires pour plus de justice sociale et écologique,  contre les discriminations que subissent les femmes issues des minorités.

feda wardak

Feda Wardak est un artiste, un architecte-constructeur et un chercheur indépendant franco-afghan basé à Paris. Son travail s’intéresse à l’impact des dynamiques impérialistes et capitalistes sur des environnements habités. Il travaille ainsi sur les effets des conflits armés dans les zones tribales afghanes, sur la destruction des grands ensembles en France, sur les politiques de gestion d’eau, ou encore sur les conséquences de l’extractivisme sur les paysages et les corps.

Ses dispositifs artistiques prennent le droit d’intervenir sur des paysages afin de révéler les violences qui agissent dessus. Ces violences structurelles souvent invisibles participent progressivement à la pollution, à la transformation et donc à la disparition d’écosystèmes entiers. Face à ces situations d’urgence, Feda Wardak distingue ce qui est « juste » de ce qui est « légal ». Les œuvres artistiques qu’il déploie se défendent comme des outils de jurisprudence qui tente de déplacer le cadre légal.

Sa pratique s’incarne à travers différents médiums. Il construit des œuvres paysagères monumentales, il réalise des films, il écrit et met en scène des performances et des créations chorégraphiques, il monte des lieux (école des savoir-faire, centre d’art et de formation).

Feda Wardak a été diplômé en architecture en 2015, à l’ENSA Paris-Belleville, où il enseigne aujourd’hui. Son travail a été présenté dans différentes biennales (Venise, Dhaka, Chicago, Lagos, Lyon…), dans des expositions (MAC VAL, FRAC Grand Large, Ateliers Médicis…), mais selon lui, c’est surtout dans l’espace public qu’il a présenté ses créations les plus abouties.

josselin vidalenc

Josselin Vidalenc est né en 1990. Il est diplômé de l'École Supérieure d’Art de Clermont Métropole de Clermont-Ferrand.
Son rapport à l'art trouve sa place et son rythme propre entre le tissage, le jardinage et la régie d'expositions.
Expérimentant tour à tour la performance, la sculpture, l’installation ou la peinture, Josselin Vidalenc a toujours accordé une part importante dans ses recherches à la couleur de même qu’à l’ontologie de la matière. Le corps, bien que physiquement absent, guide toutes les étapes de travail grâce à l’activation des sens tels que le toucher, la vue et l’odorat. Suite à sa résidence à Lindre-Basse, l’artiste intégrera une formation d’agriculture de plantes aromatiques médicinales et tinctoriales pour poursuivre sa logique de production autonome et respectueuse de l’environnement naturel et professionnel.

 

nelson bourrec carter

présentation

Née en 1988
Vit et travaille entre Paris et Los Angeles

Nelson Bourrec Carter est un artiste et réalisateur Franco-Américain dont la pratique articule film, photographie et installation. Ayant grandi en Île-de-France, il interroge son héritage afro-américain et ce que l’apprentissage d’une culture à la fois intime et étrangère suppose de fantasme, d’appartenance négociée et d’appropriation. Il s’intéresse aux objets de culture populaire tels que les séries et l’histoire du cinéma, plus particulièrement dans leur rapport aux représentations minoritaires et au traitement du paysage, qu’il soit urbain, périurbain ou rural. Ses films ont été montrés dans des festivals tels qu’Entrevues Belfort, Vila do Conde ou les Rencontres Internationales Paris/Berlin, à la Cinémathèque Française, mais également dans des institutions comme le MacVal ou le MoMA de New York.

site de l'artiste

rayane mcirdi

présentation: 

Né en 1993 à Asnières-sur-Seine.

Diplômé de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2019 après être passé par l’École des Beaux-Arts d’Angers, Rayane Mcirdi produit une œuvre vidéo entre documentaire et fiction dont les acteurs sont des membres de sa famille ou des proches filmés chez eux ou dans des lieux qui leur sont familiers. Ses films capturent des évènements intimes ou collectifs ancrés dans le quotidien.
 

site de l'artiste 

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