Dans le cadre du dispositif national dénommé Cordées de la réussite : à nous le patrimoine !, l'Institut National du Patrimoine (INP), le collège Paul Bert à Malakoff et l'artiste Catherine Radosa invitée par le centre d’art contemporain de Malakoff vont mettre en œuvre le projet Se (dé)construire avec les élèves de 3eE.
Ce projet d'Education Artistique et Culturelle (EAC) avec le collège Paul Bert à Malakoff a été conçu comme la poursuite d’un travail de collaboration déjà mené depuis 2020, en relation avec M. Lemoine, professeur d’histoire-géographie et Mme Levitre, professeure de français et l'INP.
"Se (dé)construire" s’articulera autour des thèmes de l’oralité et la métamorphose d’une société, en résonance avec les projets développés par l’équipe pédagogique. Suite à une visite au Musée d’Orsay, où les élèves-conservatrices de l'INP ont présenté cinq œuvres en lien avec le XIXe siècle et ses transformations, la classe de 3e viendra découvrir le projet Couper les fluides sur le site maison des arts.
En écho avec les sujets abordés en classe et en visite, l’artiste Catherine Radosa souhaite faire un atelier avec les élèves sur la « déconstruction » des paradigmes sociétaux qui empêchent la transition écologique nécessaire pour imaginer un avenir désirable en symbiose avec le vivant. En s’appuyant sur une sélection d’ouvrages de La librairie consultative et de l'œuvre Circo minimo d’Olivier Vadrot, Catherine Radosa proposera aux élèves de composer une voix polyphonique libre entre poétique et politique, pour ensuite la porter et la partager dans un geste vocal et performatif dans le Parc Salagnac.
Le projet a pour objectif d’articuler la pratique artistique, à l’ouverture culturelle vers l’histoire des arts et l’oralité en écho à l'épreuve du grand oral du brevet des collèges.
catherine radosa
Née à Prague, en 1984. Vit et travaille à Paris.
Elle est diplômée de l'Académie des Beaux-Arts (ESBA Le Mans) avec félicitations du jury à l'unanimité en 2012. Depuis une dizaine d’années, Catherine Radosa travaille au croisement des images et des situations, qu’elle les rencontre ou les produise, souvent dans l’espace urbain, notamment par la projection et la performance. Ses œuvres interrogent les représentations personnelles et collectives : le rapport individu-société, les frontières géographiques et sociales, l’Histoire, la mémoire, l’identité. Selon les œuvres, elle croise plusieurs langages (photographie, vidéo, animation 3D, son, document, texte, performance). Son travail est montré en Europe dans des centres d’art (CPG Genève, Pragovka Gallery et DOX à Prague), des galeries (Gabrielle Maubrie à Paris, Störk à Rouen, Lagalerie à Paris), des festivals (Proyector à Madrid, Rencontres Internationales Paris / Berlin / Madrid, Côté court, Videoformes, Premiers plans d’Angers) ainsi que par d’autres types d’expositions dans l’espace public (Nuit blanche de Paris, Destinazione piazza à Sassari, Italie).