samedi 18 mars
de 15h à 18h 
entrée libre
site maison des arts, 105 avenue du 12 février 1934, Malakoff

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  • agora du collectif afrikadaa - 15h à 17h
    Avec Pascale Obolo, David Démétrius, Alice Dubon et Etienne Taye.
    A l'occasion de la sortie du dernier numéro de la revue Afrikadaa, nous échangerons avec les membres du collectif sur les discriminations dans les écoles d'art et sur la nécessité de pédagogies alternatives et de lieux pour faire entendre d'autres voix, d'autres récits et perspectives.

  • performance feu-bouillon-champignon par anouck durand-gasselin - 17h30
    « Dans le jardin, Le feu des possibles, la marmite de nos grands-mères, un bouillon de champignons.Ingrédients, le champignon des possibles : le matsutaké, le pleurote qui aura poussé dans le centre d’art ou le shiitake de la carrière d’Evecquemont, l’oreille de judas du Bois de Vincennes ou le gomphyde glutineux, la chanterelle en tube, le sparassis crépu glanés au fil des rencontres en Haute-Loire ou en Ardèche. Le bouillon sera assaisonnée de lectures d’extraits de textes de Anna Tsing, Peter Handke, André d’Hôtel. Temps de cuisson : une journée, temps de dégustation : une soirée »  Anouck Durand-Gasselin

  • lecture par roberto dell'orco
    Extraits du livre "Food of the Gods: The Search for the Original Tree of Knowledge A Radical History of Plants, Drugs, and Human Evolution" de Terence McKenna

afrikadaa

AFRIKADAA est une plateforme, un laboratoire qui intègre la richesse d’une scène artistique émergente dont la production mérite visibilité et réflexion. La revue est un espace curatorial déterritorialisé où artistes et acteurices-x de la création contemporaine interrogent esthétique et éthique face aux enjeux majeurs de la mondialisation. Parce qu’il est temps de redéfinir les relations entre territoires, idées et mouvements artistiques, AFRIKADAA apporte une autre perspective, en tant que revue, à la scène artistique contemporaine en racontant l’histoire et les trajectoires des communautés d’artistes au-delà des frontières du marché. Les voix qui s’expriment par la revue aujourd’hui viennent combler un manque et un décalage existant entre continuum colonial des discours et pratiques de résistances locales ; et montre que continuer de parler de nous sans nous fait preuve d’une incompréhension globale sur les problématiques postcoloniales. AFRIKADAA s’impose ainsi comme une poche de résistance vis-à-vis des pratiques de légitimation du pouvoir.
Créée en 2013, la revue d’art papier et digitale AFRIKADAA est menée par un collectif d’artistes-x, commissaires-x d’art, historiennes-x d’art, militantes-x et étudiantes-x. 

http://www.afrikadaa.com

alice dubon

Alice Bondoki alias Alice Dubon. Artiste originaire de la République démocratique du Congo [RDC], née le 21 mars 1997 à Kinshasa (Congo). Elle se définit comme une sorcière du
texte corporel. Guidée par la politique de l'intime, sa recherche se concentre sur la norme et la monstruosité, l'organique et le corporel. Elle
étudie la dissociation entre histoire personnelle et personnage social, l'introspection et l'invisibilisation. Que reste-t-il quand le temps passe,
quand les corps s'en vont ?

david démétrius

David Démétrius, né en 1996, est curateur et critique d'art caribéen.Il évolue entre pratiques artistiques et théoriques en plaçant les corps-x, notamment minorisées-x, au cœur de son travail. Il rejoint le collectif et la revue d'art contemporain AFRIKADAA, au cours de l'année 2021.

étienne taye

Etienne Taye est originaire de l’Île de la Réunion. Il quitte le territoire à 17 ans pour poursuivre des études d’art en France hexagonale. Il estdiplômé d’un DNSEP de l’ENSBA Lyon en 2020. Depuis, il tente de disséquer cette expérience et de s’en approprier les traumas. À la fin de son cursus, il décide d’arrêter sa pratique artistique et de se concentrer sur des activités professionnelles alimentaires. Il entretient une réflexion quotidienne à travers des lectures et une pratique de l’écriture critique en art.

pascale obolo

Cinéaste / curatrice / rédactrice en chef de la revue/ directrice de l’African Art Book Fair. 
Née le 17 janvier 1967 à Yaoundé, Cameroun. Pascale Obolo étudie au conservatoire libre du cinéma Français en section réalisation, puis obtient un master de cinéma à l’université de Paris VIII, section cinéma expérimental. Cinéaste féministe, elle a porté son regard sur la place de la femme dans les milieux artistiques. Ses films ont été montrés et primés dans de nombreux festivals. Activiste, son travail interroge les mémoires, l’identité, l’exile, l’invisibilité. Passionnée par les arts visuels, Pascale Obolo produit et réalise « des objets filmiques » car elle refuse d’être cataloguée dans un genre cinématographique. Son film Calypso Rose : The Lioness of the Jungle a remporté en mars 2013 au Fespaco dans la section documentaire : le prix Yennega d’argent. Ses derniers travaux questionnent les archives à travers la construction de récits historiques dans une perspective postcoloniale, autour des représentations visuelles et culturelles de l’histoire politique et économique, à travers la photographie, la vidéo et la performance. Dans ses récits, elle interroge les Mémoires et les répercutions qu’elles ont dans nos sociétés contemporaines. Pascale Obolo pratique la réalisation d'expositions comme une activité artistique collaborative, renforçant le dialogue artistique et social. Pascale Obolo est à l’origine de la structure d’AFRIKADAA, une revue d’art contemporain africain, elle dirige aussi l’African Art Book Fair (AABF), une foire d’édition indépendante mettant l’accent sur les pratiques éditoriales et soutenant les pratiques de publications qualitatives et uniques. Membre du conseil scientifique à l’école des beaux-arts de l’ile de la Réunion, Pascale Obolo vient de rejoindre l’équipe de Miss Read (Art Book Fair de Berlin) en tant que co-directrice.

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