La maison des arts, centre d'art contemporain de malakoff ouvre ses portes à Anne Ferrer avec une exposition intitulée Brasse le vent. Un titre qui souffle le contenu de cette exposition et résume le travail de ces sept dernières années.
Dans le cadre de cette manifestation l’artiste présentera une partie de sa production animale, ses fleurs ainsi que son tout dernier travail qui tend de plus en plus vers l’installation. Anne Ferrer investira la maison des arts en plusieurs temps en lui apportant sa touche personnelle, de grandes sculptures gonflables, des punching balls revus par elle…
A ses débuts habitant une boucherie, elle fut frappée par le rapport homme/animal. Ainsi elle réintroduit la figure du cochon, qui est pour elle l’animal se rapprochant le plus de l’homme, au cœur de la corolle. En s’approchant de ses œuvres, on découvre un amalgame de textures, du skaï, du molleton, du vinyle, voile de bateau, toile de parachute…toujours vibrants de matière excentrique.
Les fleurs d’Anne Ferrer sortent du cadre traditionnel de la sculpture. Elle revisite le tissu comme support tridimensionnel en surjetant plusieurs pièces entre elles. On part ainsi d’une forme chewing gum déjà mâchouillé à une érection de la forme qui impose un délice visuel et tactile.
Plus encore ses structures deviennent l’espace d’expérimentations puisqu’elles sont modulables et éveillent des sensations tactiles. Son œuvre aspire à un libertinage aérien que l’on retrouvera dans ses cerfs volants installés pour l’occasion dans le parc et également dans son « mur cabane » présenté à la dernière Nuit Blanche.
Anne Ferrer propose un travail entièrement fantasmagorique entre animal et végétal, cochons et fleurs, elle donne vie à une nouvelle nature où cette frontière est de plus en plus incertaine.
anne ferrer
Anne Ferrer est née en 1962. Elle vit et travaille entre Paris et New York.
A ses débuts habitant une boucherie, elle fut frappée par le rapport homme/animal. Ainsi elle réintroduit la figure du cochon, qui est pour elle l’animal se rapprochant le plus de l’homme, au cœur de la corolle. En s’approchant de ses œuvres, on découvre un amalgame de textures, du skaï, du molleton, du vinyle, voile de bateau, toile de parachute…toujours vibrants de matière excentrique. Les fleurs d’Anne Ferrer sortent du cadre traditionnel de la sculpture. Elle revisite le tissu comme support tridimensionnel en surjetant plusieurs pièces entre elles. On part ainsi d’une forme chewing gum déjà mâchouillé à une érection de la forme qui impose un délice visuel et tactile. Plus encore ses structures deviennent l’espace d’expérimentations puisqu’elles sont modulables et éveillent des sensations tactiles. Son œuvre aspire à un libertinage aérien que l’on retrouvera dans ses cerfs volants installés pour l’occasion dans le parc et également dans son « mur cabane » présenté à la dernière Nuit Blanche. Anne Ferrer propose un travail entièrement fantasmagorique entre animal et végétal, cochons et fleurs, elle donne vie à une nouvelle nature où cette frontière est de plus en plus incertaine.