samedi 22 avril
de 15h à 17h 
site maison des arts, 105 avenue du 12 février 1934, Malakoff
entrée libre 

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• agora : restitution et bilan du workshop démondialiser, relocaliser : pour une nouvelle écologie des mondes de l’art

Constitué dans le cadre d’un partenariat initié par Florian Gaité et Aline Caillet entre l’Institut ACTE, l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et le centre d’art contemporain de Malakoff, un groupe de recherche composé de doctorant·es (le GRP1) a été invité à penser les nouveaux défis qui se présentent aux institutions culturelles dans le contexte d’un monde de l’art démondialisé et décroissant. Intervenant au sein même du projet Couper les fluides, le groupe emmené par Maud Barranger-Favreau, Ariane Fleury, Cassandre Langlois et François Salmeron s’est interrogé sur l’art depuis l’un de ses lieux de production et de diffusion en se confrontant aux conditions d’une organisation radicalement écolocentrée. Après une phase d’échanges avec l’équipe du centre d’art, iels ont organisé trois séances d’arpentage autour des ouvrages de Rémi Beau, d’Irène Pereira et de Cy Lecerf Maulpoix, en présence de leurs auteur·ices. Cet après-midi de restitution a été pensé en deux temps, l’un théorique animé par Florian Gaité en compagnie des doctorant·es, suivi d’un temps de performances sur proposition du GRP1.

  • programme

- 15h : Introduction
- 15h10 : Retours sur les séances d’arpentage : questions et bilans.
- 15h50 : Discussion : quelle place pour la pensée théorique dans le cadre d’un nouvel institutionnalisme ? Quelle écologie des discours pour une pensée de l’art située ?
- 16h30 : Mise en récit, performance de Tsai Hsin-Yun (doctorante APESA, Paris 1) et Lin Chi-Wei
- 17h : Transmuting force of life : vers une approche chaotique, lecture performative de Fabiana Ex-Souza

L’agora posait un diagnostic des institutions culturelles et dessinait la nécessité de s’inscrire dans la décroissance et des démarches démondialisées. Le workshop en compagnonnage avec le centre d’art a contribué à repenser la production et la diffusion de l’art contemporain par des échanges critiques. Il en a déroulé l’idée de mise en place d’actes de piraterie pour et contre les institutions culturelles afin de contrer la sclérose face aux problématiques écologiques et à la pédagogie de l'expérimentation. Repenser le monde de l’art à l’air du capitalisme culturel nous a semblé essentiel. La rencontre a été ponctuée cette fois par deux performances. D’abord, une mise en récit à partir des mots-clés de nos échanges par Tsai Hsin-Yun et Lin Chi-Wei, qui nous invitaient à le relire collectivement sur différents rythmes. Fabiana Ex-Souza, par la suite, a invité le public à la rejoindre dans le parc de la maison des arts pour participer à un rituel de transmutation et de décolonisation de la terre et son vivant. 


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