À quoi ça ressemblerait un monde où être une fille ou un garçon n’aurait pas la même signification qu’aujourd’hui ? 
Dans le cadre du projet Boycore Monde : « ceux qui sont restés », le centre d’art contemporain de Malakoff propose aux enfants des centres de loisirs de Malakoff un cycle d’ateliers pour imaginer de nouveaux récits et futurs autour de la construction du genre, en s’appuyant sur la manière dont les fictions, qui nous entourent, façonnent déjà notre présent.

En passant par les outils ludiques de l’éducation à l’image, de l’initiation à l’écriture collective et à la création sonore, le commissaire de l’exposition et éducateur Samuel Marin Belfond donne au jeune public invité une occasion de comprendre la force des récits qui leurs sont chers et la possibilité d’en créer et partager de nouveaux. En s'intéressant aux corps, aux postures et en particulier à la manière dont nous déambulons dans l'espace, Mawena Yehouessi – l'une des artistes du projet Boycore monde, par ailleurs aussi commissaire d'exposition et chercheuse – propose un atelier jeune public questionnant les représentations genrées et des outils ludiques afin de se les réapproprier.

Ce projet s'inscrit dans le cadre du dispositif « Plan mercredi » du Ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports et de la CAF en collaboration avec les Directions des affaires culturelles et l'éducation de la ville de Malakoff et avec les centres de loisirs de Malakoff. Le centre d’art contemporain de Malakoff propose pour chaque semestre cinq ateliers de pratique artistique et une rencontre avec des artistes-intervenant·e·s. 

le programme : 

-9 octobre : atelier Youtube-club sur les héros et les histoires.
avec le centre de loisirs Paul Langevin.
Après avoir visionné des vidéos issues de Youtube, les participant·e∙s réaliseront un mini-podcast d’un débat autour d’une histoire pour travailler sur l’esprit critique.

-16 octobre : atelier d’écriture pour inventer des futurs.
avec centre de loisirs Georges Cogniot.

-6 novembre : atelier de création sonore autour de ces futurs.
avec le centre de loisirs Fernand Léger.

-13 novembre : atelier sur les postures et le geste.
avec le centre de loisirs Jean Jaurès.

-27 novembre : atelier Youtube-club sur les héros et les histoires.

mawena yehouessi

Mawena Yehouessi est une curatrice, chercheuse et artiste née en 1990. Elle travaille sur le collage, l’afrofuturisme et les études noires ; généralement avec d’autres et en particulier les membres du collectif Black(s) to the Future (depuis 2015). Finissant actuellement son doctorat à la Villa Arson et l’Université Côte d’Azur, son travail prend de multiples formes : de la curation d’expo et l’écriture – théorique/poétique – à la réalisation de films, en passant par la génération d’images, la traduction et la danse ; en bref, la superposition.
Entre autres personnes, histoires, épistémologies, échelles et sites, M/Y a par ailleurs travaillé auprès de Spectres Production, la Berlinale 72e et le Collectif Jeune Cinéma ; La Fondation Pernod-Ricard, Les Ateliers Médicis et la Triennale de Dunkerque ; de Singel, Tanzhaus Zürich et LAS/Berghain ; le Beursschouwburg et la Biennale de Kinshasa ; la HEAD – Genève, les ENSA Paris-Malaquais et Paris-Cergy ; les éditions Brook, Black Portraitures III, le Centre International de Poésie – Marseille ou encore le Collège International de Philosophie.

 

samuel marin belfond

Samuel Marin Belfond (1992, Paris, FR) est auteur et critique d’art. Il développe sa pratique à travers l’écriture, la performance, la programmation et la création sonore.
Son travail explore les scripts contemporains de la masculinité, et notamment les fictions contemporaines qui la construisent, dans le cadre d’une démarche artistique et militante.
En tant que critique, il expérimente les possibles d’une critique située, expérimentale et collective.

La collaboration est au cœur de sa pratique que cela soit au sein de collectifs artistiques, à travers l’organisation de manifestations culturelles ou d’ateliers menés avec tous types de publics, gardant toujours comme principe prioritaire la nécessité d’œuvrer aux meilleures conditions éthiques de production.
Membre de l’AICA et de Jeunes Critiques d’Art, il a notamment écrit pour Manifesto XXI, Antidote, Mouvement, Le Un, Trax, et collaboré avec le Ballet national de Marseille, la Galerie Super Dakota, la Station – Gare des Mines et le centre d’arts de Malakoff.

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