Les manifestations solitaires
phase #1 : Prospection
en résidence à la maison des arts, centre d'art contemporain de malakoff jusqu'au 13 juillet 2013.
La maison des arts, centre d'art contemporain de malakoff inaugure en 2013 une résidence d’artiste dans le champ des arts plastiques, au sein même du centre d’art municipal. Pour la première saison le jury a sélectionné les manifestations solitaires, le projet de la jeune artiste Elodie Brémaud.
Elodie Brémaud (née en 1985) est originaire de la région nantaise. Elle a étudié à l’Ecole Supérieure des Beaux-arts d’Angers, à la Haute Ecole d’Art et de Design de Genève et à l’Académie des Arts de l’Université de Turku en Finlande.
Pour sa résidence du 1er mars au 13 juillet 2013 à la maison des arts, Elodie Brémaud lance un programme d’actions à l'échelle de la ville de Malakoff. Il sera question d’ausculter l’action dans ce qu'elle a de distinct de la performance et d’en faire l'outil d'une intégration, de sorte que rien en particulier dans le programme des manifestations solitaires ne puisse faire date.
L'artiste engage habituellement sur le terrain des actions dont elle est le seul public, jouant, de ce fait, sur le décalage entre les gestes et leur documentation. Les défis, souvent absurdes, qu’elle se lance sont envisagés comme des gestes artistiques non proclamés et comme champ discret. Ils s’apparentent à des pratiques dont l’affichage n’est pas la condition première et dont l’exposition repose sur des objets dérivés et narratifs, ainsi que sur l’oralité (pensons alors à ce que la traduction peut avoir de commun avec la fiction).
Cette résidence est rendue possible grâce au soutien de la Drac Ile-de-France (subvention spécifique pour la résidence d’artiste) partenaire de la ville de Malakoff dans ce projet.
Les manifestations solitaires
Phase #2 : Action
Programme d'entretien du 15 avril > 14 juin
Le programme mis en place pour la phase #2 de la résidence d'Elodie Brémaud sur le territoire de Malakoff s'attache à produire une maintenance. Le planning à la semaine se focalise sur des activités d'occupation et d'entretien. L'action qui consiste principalement à tenir en état les massifs de la ville est furtive. La visibilité du geste et des parcours vient de leur répétition et de leur inscription dans une durée.
Pendant deux mois, à raison de 5 jours par semaine, l'artiste, habillée en civile, assure un service. Les contours de celui-ci sont perçus par les usagers de l'espace public sans qu'une autre indication que sa tenue portée chaque jour ne leur soit donnée.
L'engagement bienveillant est alors le lieu d'une tension. S'amorce un questionnement sur l'appropriation de l'espace public et la distinction qui peut s'opérer avec un espace communautaire.
Le suivi de l'action d'Elodie Brémaud peut se faire sur le panneau de la pointeuse installée à l'entrée de la maison des arts, où son absence du centre d'art est à chaque fois signifiée par une fiche manquante.
Les manifestations solitaires
Phase #3 : Restitution
15 juin > 13 juillet
Le travail commencé pour la phase #3 de la résidence cherche à restituer les réactions et les pratiques qu'on engendrés les 2 mois d'action d'Elodie Brémaud sur le territoire de la commune de Malakoff. Il s’agit dorénavant de voir comment le récit de l’action mise en place, peut émerger d’une aventure sans performance.
Qu'il soit question des relations nouées à la piscine, au marché, au jardin partagé et évidemment autour des massifs de fleurs entretenus par l'artiste, le projet s'attache à en délimiter les contours affectifs et politiques.
elodie bremaud
Elodie Brémaud est née en 1985. Elle vit et travaille en France.
Elle étudie à l’Ecole Supérieure des Beaux-arts d’Angers, à la Haute Ecole d’Art et de Design de Genève et à l’Académie des Arts de l’Université de Turku en Finlande. L'artiste s’engage habituellement sur le terrain des actions dont elle est le seul public, jouant, de ce fait, sur le décalage entre les gestes et leur documentation. Les défis, souvent absurdes, qu’elle se lance sont envisagés comme des gestes artistiques non proclamés et comme champ discret. Ils s’apparentent à des pratiques dont l’affichage n’est pas la condition première et dont l’exposition repose sur des objets dérivés et narratifs, ainsi que sur l’oralité.