Dans le cadre du dispositif « Plan mercredi » du Ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports en collaboration avec la Direction des affaires culturelles de la Ville de Malakoff. Avec le centre de loisir Barbusse.

A l’occasion de sa résidence à la supérette, le collectif W a proposé six ateliers aux enfants du centre de loisir Barbusse en 2020 :

Atelier avec Céline Notheaux – « dessiner la collection »
Observation des œuvres de la collection du collectif W. Quelles formes ? Quelles matières ? Quelles proportions ? Qu’est-ce que l’artiste a voulu exprimer ?  Grâce à ces éléments, les enfants reproduisent les œuvres dans un petit carnet qu’ils auront plié au préalable. Ils réfléchissent  à l’enchainement des dessins, au format de la page, à l’outil à utiliser.

Atelier avec Olivia Laigre – « la magie du bleu »
Découverte de la cuve d’indigo, de comment elle fonctionne, quels ingrédients la com­pose, d’où vient l’indigo.... Les participants plongent ensuite des tissus dans la cuve d’indigo et créent des motifs.


Atelier avec Catherine Radosa – « Clap, Action ! »
À partir de court extraits de bandes son tirés d’une sélection de films, il s’agit d’imaginer et de dessiner un décor, des jeux d’acteurs, une mise en scène, un point de vue de la caméra. En groupe, on rejoue un tournage d’un film où chacun·e s’essaie aux divers rôles (décorateur.rice, caméraman·women, acteur·ice, réalisateur·rice, photographe du plateau, maquilleur·se etc.)


Atelier avec Laure Wauters - « infiniment grand, infiniment petit »
Par le dessin, le découpage et le collage, cet atelier interroge simultanément le principe d’analogies formel­les et de questions d’échelles : une planète / une bille ; la lune / un iris ; un anneau / un hublot, etc. Qu’est-ce que le géant ou le minuscule et sont-ils les mêmes pour tout le monde (une étoile, un humain, un insecte, un micro-organ­isme, etc. ?).
Ces questionnements amènent à se demander si l’on dessine pareil et avec les mêmes outils sur des surfaces de tailles très différentes et propose d’explorer de nouveaux gestes et supports (utilisation de très grands et tout petits outils, supports, etc.).


Atelier avec Lucie Douriaud - « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »
Expérimentations autour du recyclage et découverte des nom­breuses possibilités d’expressions plastiques avec le minimum de moyens économique et le maximum de réemploi. Il est  question de tressages, tissages, découpages, collages, etc, à travers différents appuis formels empruntés à la géométrie.

Atelier avec Judith Espinas et Ana Braga – « dessiner avec le vent »
Deux baguettes, une ficelle, de l’eau savonneuse colorée, du papier. En se gonflant d’air, les bulles géantes matérialiseront le déplacement des enfants dans l’espace pour finalement éclater au contact du papier déposé au sol, dessinant par l’empreinte de la bulle une ligne très mince et colorée.

Diaporama

ana braga

Née à Porto (Portugal), en 1986. Vit à Paris et travaille dans les dépt. 93 et 94.
Ana Braga est artiste, enseignante et membre active de W depuis 2017. L’étude de l’image en tant qu’outil se place au cœur de ses expériences artistiques où le mouvement et la perception sont prépondérants. Diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris (2013) et de la Faculdade de Belas Artes da Universidade de Porto (2010), elle a développé une activité d’enseignante, qui est constitutive de son travail artistique. L’épanouissement de la créativité, comme l’acquisition des techniques d’art font partie pour elle d’une nécessité pédagogique, d’un partage fondamental. Responsable de plusieurs projets dans le domaine de l’image depuis 2009, elle a pris part notamment au projet Vouveuvé mené avec le collectif W et d’autres artistes invités. Son travail a été présenté lors de plusieurs expositions collectives entre le Portugal et la France

catherine radosa

Née à Prague, en 1984. Vit et travaille à Paris.
Elle est diplômée de l'Académie des Beaux-Arts (ESBA Le Mans) avec félicitations du jury à l'unanimité en 2012. Depuis une dizaine d’années, Catherine Radosa travaille au croisement des images et des situations, qu’elle les rencontre ou les produise, souvent dans l’espace urbain, notamment par la projection et la performance. Ses œuvres interrogent les représentations personnelles et collectives : le rapport individu-société, les frontières géographiques et sociales, l’Histoire, la mémoire, l’identité. Selon les œuvres, elle croise plusieurs langages (photographie, vidéo, animation 3D, son, document, texte, performance). Son travail est montré en Europe dans des centres d’art (CPG Genève, Pragovka Gallery et DOX à Prague), des galeries (Gabrielle Maubrie à Paris, Störk à Rouen, Lagalerie à Paris), des festivals (Proyector à Madrid, Rencontres Internationales Paris / Berlin / Madrid, Côté court, Videoformes, Premiers plans d’Angers) ainsi que par d’autres types d’expositions dans l’espace public (Nuit blanche de Paris, Destinazione piazza à Sassari, Italie).

céline notheaux

Née à Besançon, en 1986. Vit et travaille entre l'Île de La Réunion, Paris et le Jura.
En 2011, elle est diplômée des Beaux-Arts de Besançon et de Valencia en Espagne. Elle s'installe ensuite en région parisienne et rejoint le collectif et artist run-space W, basé à Pantin. En 2017, elle montre le solo show « Pense-bête et / ou mémorandum » à W, puis en 2018 sa continuation « Lolus Symbolum » à la galerie associative de L’Openbach à Paris. En 2019, elle entre en résidence pour un an à La Cité des Arts de Saint-Denis de La Réunion,où elle présente ses recherches. En 2020, elle obtient une bourse de résidence de la DAC Océan Indien pour un séjour à Maurice. Sa pratique artistique est pluridisciplinaire ; le dessin, la peinture, l’édition papier, la céramique, la vidéo et la performance sont convoqués en fonction de ses installations qui sont pensées comme des parcours symboliques. Les corpus d’œuvres qui les forment varient les échelles qui peuvent aller d'images format timbre à des toiles de 8 × 3 mètres. Son travail est relié à son histoire familiale qui définit ses sujets de recherches favoris que sont l’imaginaire lié au monde agricole, son déclin, les champs du savoir et la société de classe. Comment le paysan devient artiste ? Comment l'ouvrière prend la plume ?

judith espinas

Née à Bourgoin Jallieu, en 1985. Vit à Bruxelles et travaille entre Paris, Pantin et Bruxelles.
Diplômée de la Villa Arson en 2006, elle étudie également à la Gerrit Rietveld Academie et est diplômée de l’École supérieure nationale des Beaux-Arts de Paris en 2009. Elle participe en 2012 au programme AIMS soutenu par la fondation Rotschild et à la résidence « Monts de Jupiter #13 » en 2018. Depuis 201, elle co-organise avec Alexandra Roussopoulos la résidence artistique « Nissi » sur l’île de Spetses en Grèce. Son travail de sculpture et de vidéo a été exposé en France, en Suisse, en Grèce, en Belgique, aux ÉtatsUnis et en Allemagne. Son travail est dans la collection de la Mairie de Pantin, celle de Lancry, de Saint-Ouen et du centre d’art « Transformer DC » à Wahington. Son travail est visible dans l’espace public à Saint-Ouen, Pantin, Spetses (Grèce) et Jeumont.

laure wauters

Née à Rouen, en 1989. Vit et travaille à Paris et Pantin.
Diplômée des Arts Décoratifs de Paris, elle rejoint l’atelier W en 2107 puis le collectif, après un séjour de 2 ans à la Cité des Arts de Paris. Reposant avant tout sur le dessin et la peinture, son travail explore la fragmentation et l’assemblage, l’imitation et le détournement. Par touches, les références ponctuent son language plastique fait de maquettes et de fragments inventés, entre éléments narratifs et associations sensorielles. Combinant anachronismes et jeux (invraisemblables) d’échelles, les éléments juxtaposés sont des artefacts incomplets, marqués par l’ellipse ou l’absence

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