Tous les cinq à six mois un artiste de Malakoff est invité à travailler au sein de l’espace de l’ancien panneau publicitaire situé sur le mur de la Maison de la vie Associative, au 26 rue Victor Hugo, à Malakoff. En 2018, la maison des arts, centre d’art contemporain de malakoff a invité deux artistes : Brase et Louise Pressager.
brase
Brase est né en 1976 en France.
C’est en 1988, à l’âge de 12 ans que ce street artiste commence le graffiti sous le pseudonyme de « Brase ». Son univers peuplé de courbes, de lignes, de géométries, évoque l’architecture urbaine, Brase puisant dans celle-ci comme source d’inspiration. Ses œuvres rappellent celles du mouvement de l’art cinétique et optique. Ainsi, les toiles géométriques de Brase possèdent leur rythme propre par la composition des lignes, dans lesquelles des reliefs se créent et dessinent une œuvre en trois dimensions par la simple mobilité du spectateur.
louise pressager
Louise Pressager est une artiste plasticienne et auteure-interprète de chansons née à Nancy en 1985. Après des études de droit et de sciences politiques, elle a mené une double vie d’artiste plasticienne et d’employée de bureau avant de travailler à temps partiel dans un hôpital psychiatrique. Lauréate du salon de Montrouge en 2014, elle a bénéficié la même année d’une exposition personnelle au Palais de Tokyo.
L’exposition monographique « Vous êtes l’heure, je suis le lieu » donnée en 2020 à la Maison des arts / Centre d’art contemporain de Malakoff marque un tournant majeur dans son travail, les allées et venues entre le champ de l’art contemporain et celui des musiques actuelles étant désormais au cœur de ses préoccupations. Co-écrit avec le compositeur Ferdinand Bayard, son premier album « On ne dessine plus le soleil » sort en mai 2024.
Images et paroles de chansons procèdent chez Louise Pressager d’une inspiration commune. C’est dans la marge de son journal intime qu’elle a commencé à les griffonner, mais cet ancrage autobiographique s’est progressivement mêlé d’une dimension plus collective, si bien qu’elle se situe à la frontière entre introspection et engagement. Elle investit des thématiques situées au cœur des débats contemporains comme la santé mentale, les questions de genre et de transidentité, le travail ou encore la religion. Le regard qu’elle porte sur l’existence est d’autant plus tranchant qu’elle œuvre souvent dans une grande économie de moyens formels.