samedi 22 octobre 2022,
de 17h à 20h, à la supérette.
À l'issue de leur résidence à la supérette, le collectif La Buse propose un temps de restitution de leurs recherches, des rencontres et ateliers qu’iels ont réalisés de mai à juillet 2022. Pensée comme un temps de travail collectif et de rencontres avec des allié·es de plus ou moins longue date, cette résidence a constitué une temporalité à part dans la vie de La Buse.
Ce moment public sera aussi l’occasion du lancement du manuel Aujourd’hui, on dit travailleur·ses de l’art en présence de l’autrice, Julia Burtin-Zortea, et de l’éditirice, Clémence Seurat, des éditions 369.
- déroulé de la soirée
17h - 18h : présentation par le collectif La Buse.
18h - 19h : discussion avec Julia Burtin-Zortea et Clémence Seurat, autour du manuel “Aujourd’hui, on dit travailleur·ses de l’art“
19h - 20h : on échange autour d'un verre
- présentation du manuel
Aujourd’hui, on dit travailleur·ses de l’art
de Julia Burtin Zortea, 369 éditions.
Comment vivre de sa pratique artistique ? La fréquentation des musées augmente, la culture tient une place de plus en plus importante dans nos pratiques quotidiennes, et pourtant, les artistes connaissent une précarité grandissante. Un large pan du processus de création est invisibilisé et le régime du droit d’auteur semble inapte à prendre en compte les réalités matérielles du travail artistique. Contre l'idée que la passion et la vocation viendraient, à elles seules, nourrir les artistes, des mobilisations émergent aujourd’hui pour dénoncer les rapports de pouvoir et de domination qui structurent le milieu de l’art. Dans le champ des arts visuels, le collectif La Buse milite pour une réforme du statut et de la rémunération des artistes-auteur·rices. Sous l'identité commune de travailleur·ses de l’art, ses membres invitent à s’organiser de manière collective et à repenser la notion même de travail.
émilie moutsis
Émilie Moutsis vit et travaille à Paris.
Après des études de Lettres modernes et d'Arts appliqués, Émilie Moutsis travaille dans le secteur évènementiel. Elle expose régulièrement le travail d'artistes et de créateurs émergents avant de décider en 2013 d'assumer sa position d'artiste. Impliquée dans le champ professionnel des arts visuels, elle a présidé de nombreux CA tels que ceux du réseau FRAAP ou de l'espace de production DOC ! Membre fondatrice du collectif La Buse, elle a participé au SODAVI IDF, intervient régulièrement en Centres d'art et en Écoles supérieures d'arts, notamment dans le cadre de la professionnalisation des artistes-auteur·ices. Doctorante rattachée au laboratoire AIAC de l'Université Paris VIII Vincennes-Saint-Denis, sa recherche universitaire en Arts plastiques interroge l'émergence de nouveaux imaginaires dans le contexte actuel de saturation visuelle, notamment sur les réseaux sociaux. Son travail plastique s'étend sur un large spectre allant du dessin à la performance. Elle a par exemple produit des séries monumentales de photographies argentiques, plusieurs films, des installations narratives à partir d'un personnage autofictif, des séries de caviardages... Actuellement elle travaille sur une série de peintures à l'huile à partir du sentiment de vivre une époque dystopique. Son travail a été exposé au Viêtnam, en Allemagne, en Grèce, au Japon, au Brésil, et en France au Centre d'art de Malakoff, à Doc !, à l'Université Paris VIII, et dans des galeries d'auteur·ices et salons indépendants.
site de l'artiste
la buse
Travailleurs·euses de l’art est une association loi 1901 fondée le 19 mai 2019. Selon ses statuts, elle a pour objet de financer des « initiatives de défense et de conquête de droits pour les travailleuses et travailleurs de l’art ». À ce jour, elle représente et soutient deux projets :
• Le collectif La Buse, un réseau d’artistes, de commissaires d’exposition et de chercheur·euses
s’intéressant au monde de l’art en tant qu’il est aussi un monde du travail.
• L’émission de radio ForTune qui aborde les problématiques liées au travail dans le milieu des arts graphiques et plastiques.
L’association est financée par des subventions publiques, des dons provenant de ses adhérent·es et des dons de personnes physiques et morales soutenant son action. Elle est administrée par une commission tournante composée d’au moins deux membres du collectif La Buse et d’un·e membre de l’émission ForTune. Son assemblée générale se réunit au moins une fois tous les deux ans pour statuer sur les questions d’orientation générale. Un·e représentant·e légal·e est tiré·e au sort parmi ses adhérent·es. L’association Travailleurs·euses de l’art est composée actuellement d’une dizaine d’adhérent·es bénévoles actif·ve·s.
La Buse est un groupe de travail, crée sur la volonté de plusieurs personnes d’observer le milieu de l’art en tant qu’il est un milieu de travail.
Le collectif administre un site internet qui présente des fiches pratiques à destination des artistes-auteur·ices, des ressources (articles de presse, informations professionnelles, etc.) ainsi qu’une plateforme de signalement des pratiques abusives.
→ www.la-buse.org
Les membres de La Buse diffusent et partagent sur les réseaux sociaux des informations telles que des articles, des émissions de radio et des vidéos relatives à l’actualité de la recherche en sciences sociales et des luttes dans le champ de l’art.
→ instagram : @collectif.labuse
→facebook : @LeReseauLaBuse
La Buse participe et organise des manifestations et autres événements publics, ce qui lui vaut régulièrement d’être citée comme référence par la presse et les institutions.
Par ailleurs, les membres du collectif sont régulièrement invité·es pour leurs connaissances théoriques et pratiques à des débats, rencontres et auditions organisé·es par des acteur·ices de l’art ou extérieur·es à ce champ.