olivier vadrot
Présentation
présentation
Né en 1970.
Vit et travaille à Beaune, en Bourgogne.
Sa carrière s’est très tôt déterminée à la croisée de nombreux domaines : l’architecture, le design, le commissariat et la scénographie d’exposition, la scène théâtrale et musicale. En parallèle de ses études à l’École d’architecture de Lyon, il se lance dans l’aventure collective du Théâtre Pluzdank (1996-2001). Il cofonde le centre d’art contemporain La Salle de bains à Lyon (1999) puis le groupe Cocktail Designers (2004) au sein duquel il conçoit plusieurs dispositifs d’écoute pour des labels musicaux (Le Kiosque électronique, 2004 ; Icosajack, 2007). Son séjour à la Villa Médicis en tant que scénographe (2012-2013) marque un important tournant dans son parcours. Olivier Vadrot revisite les architectures du passé, de l’antiquité à Le Corbusier en leur opposant cependant une économie de moyens, privilégiant des matériaux simples voire vernaculaires, des échelles modestes, des notions de légèreté, de nomadisme, des temps courts voire éphémères. Avec l’influence de Francis Cape dans son travail, Olivier Vadrot revisite le banc sous toutes ses formes. Il s’interroge très tôt sur la notion de partage et à la position du spectateur·ice auditeur·ice, comme avec le kiosque électronique en 2004, conçut pour jouer et écouter de la musique en direct. Explorant différents thèmes historiques en architecture, il revisite les théâtres antiques, agora et forums gréco-romains. Ces formes répondent au besoin de réinvention de notre société actuelle à l’heure du bilan catastrophique, tant sur le plan social qu’écologique. Par le partage d’un lieu commun les langues se délient, et débâtent sans restrictions hiérarchiques et sociales. Du Circo minimo conçu lors de cette résidence à l’Enquête Cavea, qui l’a ensuite conduit à faire des relevés dans la plupart des édifices de spectacle antiques, sa pratique personnelle s’est récemment affirmée en se recentrant autour de micro-architectures permettant de faire assemblée (Faire c’est dire, 2017), de façonner le collectif (Les Tribunes, 2015), de catalyser des débats (Cavea, 2016). Si certains de ces dispositifs sont nomades, reproductibles et éphémères, réduits à des formes essentielles et réalisés dans des matériaux peu coûteux, d’autres ont été plus durablement implantés dans l’espace public (Conversations, 2018 ; Orchestre, 2018 ; Les Fossiles, 2020). Un premier ouvrage monographique, ayant pour titre Mêlées, lui a été consacré en 2020 aux éditions Catalogue Général, Paris.