anouck durand-gasselin

Présentation
Née en 1975
Vit et travaille à Paris et Toulouse
Tout d’abord photographe, Anouck Durand-Gasselin commence ses recherches dans la forêt avec la cueillette et la marche. Les éléments trouvés (tapis, champignon, bois de cerf ou encore récemment paillettes de mica ) font l’objet d’une attention soutenue et de manipulations variées (moulage en plâtre, sporulation, mise en scène). Différents dispositifs de création méthodiques voire scientifiques permettent d’atteindre le coeur de la matière et la profondeur du regard. L’enjeu est absolument celui de l’image et de l’imaginaire. Ainsi absence, traces, manque, défauts et imperfections constituent le champ de son expérience animé par la volonté d’un certain ré-enchantement. En 2007, Anouck Durand-Gasselin ré-interroge les fondamentaux de l’image en provoquant un phénomène naturel : la sporulation du champignon. La rencontre avec les funghis marque un tournant important. Entre poésie, science et myci-culture s’ouvre alors l’espace possible d’un décentrement et d’un dialogue avec une espèce non-humaine.
Ses oeuvres font l’objet d’expositions en France et à l’étranger, récemment en Chine à l’Académie des Sciences de Dunhuang. La Galerie ALB à Paris soutient son travail depuis 2010 avec notamment en 2016 l’exposition personnelle Tamogitake, en 2012 l’exposition personnelle Collections soutenue par le CNAP et de nombreuses expositions collectives et foires dont Fotofever en 2019. Récemment, elle expose à la biennale d’art et design de St Etienne, au Musée Denys Puech à Rodez, au Centre Art Bastille à Grenoble invitée par Cécile Beau, à la maison des arts, centre d’art contemporain de Malakoff en 2017, elle participe à la Biennale de l’image Tangible en 2018.