En parallèle constant à ses deux pratiques plus connues de l’écriture et de la peinture, Béatrice Cussol effectue depuis longtemps des collages qui ont leur place dans des livres.
Des piles d’images découpées dans des journaux ou des magazines ou trouvées par hasard et amassées sont collectées : une nécessité fait déjà partie de la récolte, le choix de chacune relève d’une évidence, d’une prise très rapide de la découpe, quelque chose en elle séduit ou frappe, parce que l’image près d'une autre présente un déplacement de sens. La double page est telle une texte, créant ainsi par corrélation avec ses voisines, du sens, parfois comme un fil narratif, semblant soulever des questions féministes, du sexisme, des inégalités.
Se rapprochant à la fois de la collection, de l'archivage, de l’écriture plastique, les participants au workshop feront avancer un travail similaire irrigué à la fois par leurs envies propres et par les interrogations soulevées par l'exposition en cours à la maison des arts, centre d'art contemporain de malakoff «HERstory - Des archives à l’heure des postféminismes».
comment ça marche ?
un artiste vous accompagne pendant 5 jours ..
vous découvrez une pratique et vous vous perfectionnez ..
les ateliers ont lieu dans les salles d’exposition ..
pour le matériel on s’occupe de tout ..
l’équipe du centre d’art est sur place et prend le temps de répondre à vos questions ..
le midi on déjeune ensemble, apportez votre picnic ..
.. à la fin de la semaine on accroche !
C’est seulement 50 € pour 27 h d’ateliers !
béatrice cussol
Béatrice Cussol est née en 1970 à Toulouse. Elle est artiste et écrivaine.
Diplômée de l'école des Beaux-arts de Nice, elle réside et travaille à Malakoff tout en donnant des cours à l'école supérieure d'art de Rouen. Elle fait son entrée en littérature en 2000, dans la collection « Le Rayon », dirigée par Guillaume Dustan. De 2009 à 2010, elle est pensionnaire de la Villa Médicis. L'artiste développe une pratique du dessin engagée. Elle détourne la pratique de l'aquarelle, ce médium du loisir - des femmes, des peintres du dimanche, etc. - au profit d'une oeuvre féministe. Elle emprunte notamment à l'aquerelle la légéreté de ses formes pour en faire une création expressive, voire expressioniste, et transgressive. La douceur rosée de l'aquarelle entre en contraste avec la crudité des scènes, se fait élégante et explicite, volatile et profonde, légère et orientée, drôle mais inquiétante.