dimanche 10 décembre
16h-18h
site maison des arts
À l'occasion du finissage de l'exposition Les dépossédés, l'artiste Elika Hedayat présente son catalogue monographique, pour une séance de dédicace. L'ouvrage revient sur quinze années du travail de l'artiste à travers plus de 110 reproductions.
Catalogue édité par la Maison d'édition Empire, pour une séance de dédicace avec le soutien de la Galerie Aline Vidal, du Frac Picardie Hauts-de-France, de la fondation Antoine de Galbert et du centre d'art contemporain de Malakoff.
elika hedayat
Née à Téhéran en 1979, Elika Hedayat vit et travaille entre Paris et Téhéran. Elle est représentée par la Galerie Aline Vidal.
Après des études de communication visuelle à l'Université publique d’Art de Téhéran, elle arrive en France en 2004. Elle est ensuite admise à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier d’Annette Messager dont elle sort avec les Félicitations du Jury en 2008. Au cours de ses études aux Beaux-Arts et dans le cadre d’un échange, elle étudie le cinéma à l’université Emily Carr au Canada. Elle intègre en 2010 le Fresnoy, le studio national des arts contemporains à Tourcoing.
Pour ses oeuvres, Elika Hedayat se sert souvent des témoignages et du documentaire expérimental mises en scène dans un univers onirique et imaginaire. Ses histoires sont contemporaines et ses personnages réels.
L’ensemble de son oeuvre revisite des références historiques, les transférant sur le terrain de l’expérience personnelle, utilisant principalement les diverses possibilités de son répertoire comme document narratif et outil de récupération de la mémoire.
Réalité, mémoire et imaginaire s’interpénètrent dans un récit personnel sous des formes différentes : Dessins, vidéos, documentaire, peinture et performance.
« Depuis des années, dans ma démarche artistique et mes dessins, je mets en scène un monde imaginaire tel que le souhaite un système de pouvoir idéologique en quête d’utopie. Système qui est pourtant fasciné par la modernité, la technologie et les médias et qui aimerait s’en servir pour arriver un jour à ce monde qu’il considère être parfait. Dans mes travaux, on voit ce système idéologique devenir difforme, mutilé. À force de vouloir réaliser l’utopie, il donne naissance à un monde chaotique, une dystopie. Dans mes dessins, la figure humaine s’entremêle parfois à l’animal et l’animal au végétal. Le rapport au corps et au sexe, le pouvoir, la domination et la mutation sont les noyaux durs de mon travail. »_H.K.