Pierre Célice est né en 1932 à Paris. Sa première exposition a eu lieu en 1953 à la Galerie Jacob à Paris, où il y présenta des « Paysages ». Sa rencontre avec l’artiste Henri Hayden modifie considérablement sa vision et son approche de la peinture et semble le libérer d’une forme de classicisme.
Commence alors, une histoire de quarante ans de peinture dans une radicalisation de l’abstraction. La maison des arts, centre d'art contemporain de malakoff est heureuse d’accueillir dans ses murs une exposition thématique et non rétrospective.
Le parcours s’articulera autour de toiles récentes et de dessins au rez de chaussé. A l’étage, un mur in situ formé de collages reprenant l’écriture graphique du carton d’invitation, ainsi qu’une installation déambulatoire composée de plexiglas dans un jeu de transparence et de couleurs monochromes.
Son œuvre est une œuvre graphique, structurée, argumentée de courbes presque d’écritures noires sur fond blanc ou les bandeaux de couleurs vives, rose, bleu, jaune ou rouge, cassent le rythme et la composition de la toile.
L’artiste pense et dessine l’œuvre en amont, puis colle et juxtapose son papier sur la toile, comme un combat qu’il aurait à mener pour finalement provoquer une simplicité régulière.
A l’occasion du vernissage, sera présenté un livre rétrospectif sur Pierre Célice réalisé par les éditions  « LA RESERVE », en partenariat avec la maison des arts.

pierre célice

Pierre Célice est né en 1932 à Paris et est décédé en 2019.
Sous l’influence première de Henri Hayden qu’il décrit comme son maître, son travail est tout d’abord figuratif. Très vite, cependant, sa figuration se fait de plus en plus synthétique, tandis que la couleur prend progressivement une place de plus en plus essentielle. Il compose de nouveaux tableaux faits exclusivement de lignes et de couleurs, l’abstraction pose ses jalons, mais ne s’impose pas encore… Chaque toile est mûrement réfléchie sur de petits carnets remplis d’esquisses dessinées ou peintes qui forment sa mémoire d’artiste. Sur des feuilles de papier, il peint les couleurs préalablement choisies pour les découper ensuite avec un ciseau cranté. Au gré de sa réflexion, il choisit tel ou tel papier peint qu’il colle sur la toile originelle par couches successives ou non, sous forme de bâtonnets de couleurs. Les signes se substituant alors aux coups de pinceau deviennent des éléments fondamentaux de l’œuvre de Pierre Célice.

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